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Je ne peux plus manger de patates douces : j’en ai trop mangé lors des épisodes de pousses dentaires de ma fille (on alternait patates douces et betteraves pour limiter l’acidité qui lui brûlait les fesses).

Ma fille aujourd’hui ado de 13 ans n’aime plus les lentilles ; elle a mangé du fromage petite, puis, elle a détesté (et déteste toujours froid et cru) depuis ??? Par contre, socialement, le fromage fondu passe : à elle les pizza, gratins et même raclette comme les copains.

En ce qui la concerne actuellement, elle a une vie très active et j’aimerais bien avoir par son club de rugby des conseils diététiques pour éviter les carences et notamment les « pique-niques équilibrés » comme demandé dans les convocations.

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merci pour ces exemples qui montrent en effet que les goûts bougent en plus ou en moins ! pour les conseils, difficile de vous répondre ici, désolée

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J'adore les endives cuites (contrairementaux autres membres du foyer), j'ai le souvenir d'endives braisées préparées par mon père..mais avant l'adolescence je détestais cela : par exemple, je prenais jambon et béchamel dans les gratins et laissais le reste. Aujourd'hui je pourrais presque faire l'inverse. Personnellement j'ai aussi remarqué que certaines aversions sont liées à la digestion : un truc qui passe mal, comme la pâte feuilletée pour moi, me dégoûte ! Je mets des heures voir plus à digérer et voir des gens en manger peut me mettre mal à l'aise ...même si j'avoue que les pains au chocolat de notre boulangerie ont l'air incroyables 🙂.

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Isa, merci beaucoup pour ce retour. En effet, l'anticipation/le souvenir d'un inconfort peuvent être forts au point de créer du dégoût. Ceci-dit, vous pourriez essayer de goûter un 1/2 pain au chocolat pour voir...

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Les goûts changent, heureusement ! Je fais partie de ceux qui, enfants, n'aimaient rien, à part le pain beurré, le chocolat chaud, les frites et le poulet. Je faisais le désespoir de mes parents. Un médecin avait fini par dire à ma mère "laissez-la manger ce qu'elle aime". Jeune adulte j'ai suivi un régime riche en calories pour prendre un peu de poids. Je n'aimais pas cuisiner mais j'aimais manger et mes goûts étaient beaucoup plus larges. Et puis j'ai vécu seule, j'ai commencé à prendre plaisir à cuisiner, pour moi et pour les autres. Mes enfants ont mangé des légumes frais et des plats maison, et aiment manger et cuisiner, ce qui me réjouit. Mes goûts ne cessent de se diversifier, car j'aime varier mes repas, la répétition m'ennuie et j'aime découvrir de nouveaux goûts. Je ne mange pas de fromage et je reste assez difficile. Exigeante aussi je crois sur la qualité des produits.

J'aime beaucoup votre approche de la nourriture, et j'ai découvert grâce à vous d'autres comptes qui m'inspirent de me donner des nouvelles envies.

Merci beaucoup pour votre travail 😊.

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Bonjour Véronique, un grand merci pour ce partage qui rassurera peut-être des parents qui ont des enfants qui "n'aiment rien" ! Tout bouge ! Et merci beaucoup d'apprécier !

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Bonjour Ariane

Merci pr votre nl toujours aussi intéressante!

Grâce à vous j'ai pu réfléchir et analyser le changement de mes goûts alimentaires !

D'abord un dégoût constant : le lait , surtout avec la fameuse peau ! Cauchemar de mon enfance! Heureusement mes parents ont vite réagi et ont mis un substitut :nesquick avec lait concentré sucré ...

Un plat dont mes parents abusaient faute de temps c'était jambon /purée

Je ne peux plus en manger du tout !

On mangeait des plats beaucoup plus gras mais par contre tous confectionnés à la maison

Et c'était l'opposition Sud/Nord!!

Ma mère, provençale, cuisinait beaucoup de plats que je continue à adorer:

Aïoli, daube provençale, farcis nicois etc...

Et mon père lui (tous les deux travaillant, chacun faisait la cuisine à son tour) nous faisaient des steaks cuits ds du beurre ...des frites, du cresson et du beurre persillé ou c'était des côtes de porc "charcutière "

Quelle horreur !! Autant j'adorais mon père mais sa cuisine non!!

Si un peu les frites de temps en temps...je suis restée profondément méditerranéenne ds mes goûts incluant maintenant une passion pr la cuisine asiatique en particulier vietnamienne!

Mais ça se tient je crois!

Merci beaucoup Ariane!!

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Bonjour Françoise, un grand merci pour ce retour qui me rappelle ô combien je détestais aussi la peau du lait ! Et le lait chaud aussi d'ailleurs que je supportais chaque matin, de mon côté, avec de l'Ovomaltine ;-) Et vive la cuisine méditerranéenne !

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Bonjour Ariane, quel bonheur de vous lire, à chaque fois. En vous lisant, je me rends compte à quel point le thème de la nourriture me passionne. Et vos lettres sont à chaque fois un point de départ passionnant pour alimenter pensées, réflexions, observations. Merci !

De mon côté je pense immédiatement au chou-fleur ou aux champignons dont la simple odeur me causait des hauts le cœur lorsque j’étais enfant et qui me font aujourd’hui saliver. J’ai parfois entendu dire que les papilles gustatives mettent des années à se developer, puis, avec l’âge deviennent moins “efficaces” et c’est ce qui expliquerait en partie les modifications des préférences alimentaires tout au long de la vie. Est-ce quelque chose d’avéré ?

Dans un autre registre, je me rappelle ce traumatisme de la macédoine de légumes à la cantine qu’on nous forçait à manger et que j’avalais comme des comprimés, avec un peu d’eau à chaque bouchée, réprimant à chaque fois des hoquets de nausée. Quinze ans plus tard : premier dîner avec ma future belle-famille - désir absolu de me montrer sous mon meilleur jour - et voilà que ma belle-mere apporte une macédoine de légumes en entrée. J’ai pris la première bouchée en transpirant littéralement de peur… pour découvrir finalement à quel point une macédoine, préparée maison, pouvait être délicieuse. Vingt cinq ans après, c’est toujours un plat que j’apprécie énormément quand elle le prépare et c’est bien sûr devenu un élément de la légende familiale. Mais même après tout ce temps, j’ai toujours un premier réflexe d’appréhension. Je ne me détends qu’après la première bouchée et alors seulement je déguste.

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Oh merci tellement Anne-Solange, ce retour me fait chaud au coeur. Quand j'écris, je ne suis jamais sûre que je vais vraiment intéresser quelqu'un ! Et merci beaucoup pour ce partage de souvenirs ! Je conçois bien qu'il y ait macédoine et mécédoine !

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Newsletter, très intéressante.

Bien sûr, les goûts évoluent, dans mon enfance, comme vous, on mangeait très peu de plat préparé, un peu répétitif, il faut dire qu’il y avait beaucoup moins de choix.

Côté goût, j’ai la chance de tout apprécier, je ne pense pas qu’il y ait un aliment que je ne pourrai pas manger en tant qu’invitée.Du côté de mon mari c’est plus compliqué.

Côté cuisine, je passe sur les recettes, trop grasse ou trop calorique. Je sais que vous allez me dire que je pourrais les faire et manger en petite quantité, mais ça m’est très difficile et je préfère ne pas en faire du tout.

Merci encore pour cette réflexion.

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Agnès, merci beaucoup pour ce retour et je n'oblige personne à manger ce qu'on n'a pas envie de manger ! Vive la liberté !

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Sujet passionnant ! Merci !

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oh merci beaucoup d'apprécier !

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